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Spécial Thèse


Deuxième partie

La position spéculaire
Contexte méthodologique d'une analyse des médiations interactives

1 La méthode: Lecture événementielle et position spéculaire
2 Les constituants des dispositifs interactifs
3
Evénementialité de la médiation

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3 Evénementialité de la médiation

En suivant l’événementialité du déroulement d’une médiation interactive, nous allons suivre et localiser ses transformations par l’usage. Notre démarche a consisté jusqu’ici à dresser le cadre, l’état initial de la médiation.

Même si en pratique, nous savons que l’établissement de cet état initial est déjà pris dans l’événementialité (Les différents constituants – opératoires ou symboliques – se manifestent au cours de la médiation qui ne devient interactive qu’à partir de ce moment là), nous adopterons un raccourci théorique pour pouvoir décrire notre méthode. Nous admettons comme établi et connu l’état initial même si c’est une reconstruction a posteriori.

La prise en compte de l’événementialité dans la constitution d’un corpus demande à l’observateur de:

  1. Repérer un événement
  2. Décrire le nouvel état
  3. Identifier la relation acteur/personnage

Le repérage d’un nouvel événement se produit lors d’un changement d’état. Nous proposons, par la suite, une première typologie des événements (voir p.184). Cette typologie est indicative et demande encore un travail de théorisation. Elle est basée sur la nature des ruptures globales ou partielle du déroulement de la médiation. Au risque de produire quelques redondances, il nous semble nécessaire de répéter ici que l’événement tel que nous le prenons en compte est la corrélation d’une transformation dans la sphère de l’expérience avec une transformation dans la sphère symbolique.

La description du nouvel état nous fournit des éléments de comparaisons entre les différents événements.

Par l’identification de la relation acteur/personnage, nous notons autant que nous puissions l’analyser la référence d’un des champs à l’autre. L’action de l’acteur est-elle contrainte par les propriétés de son environnement opératoire ou par les limites de l’environnement représenté de son personnage ? Ce que nous avons nommé préalablement transfert indiciel ou transfert symbolique.

Par expérience, le nombre d’événements peut être très élevé. Or un grand nombre sont récurrents. D’autre part on constatera des séquences d’événements récurrents. Il apparaîtra alors plus pertinent de les regrouper lors de la suite du relevé après en avoir identifié la structure.

Ces regroupements constituent déjà un dépouillement partiel de notre corpus.

Toutefois avant de nous engager dans la description des événements types, nous préciserons quelques concepts sur le cadrage des médiations observées à partir de leur interactivité.

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©Vincent Mabillot 1999-2003