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Ce texte propose une
approche médiologique des usages des médiations
interactives à partir de la mise en scène de
l’utilisateur.
La problématique est celle de l’efficacité symbolique.
L’auteur recherche les artifices et les effets de l’interactivité
dans le cadre des médiations technologiques.
L’hypothèse est que l’efficacité reposerait
sur des jeux de position autour de la coupure sémiotique.
En créant une relation circulaire entre un champ opératoire
et un champ symbolique, l’interactivité contraint l’utilisateur
à jouer le jeu d’un discours performatif où
il est à la fois acteur et personnage.
La première partie définit le concept d’interactivité.
Cette définition est abordée à partir
d’une lecture de l’évolution des technologies interactives,
d’une modélisation des relations entre acteurs, médias
et contenus au sein d’un dispositif interactif et d’une approche
des processus énonciatifs de l’interactivité.
La seconde partie décrit une position théorique
pour analyser les médiations interactives : l’analyse
spéculaire. Au travers d’une lecture événementielle,
on recherche les analogies entre l’action de l’utilisateur
et la représentation de celle-ci. On recherche alors
le champ relatif de cet événement afin de détecter
s’il s’agit d’un transfert indiciel ou symbolique.
La troisième partie s’appuie sur les concepts méthodologiques
d’une analyse spéculaire pour décrire un environnement
de téléprésence et un jeu télévisé
interactif.
Dans la quatrième partie, l’auteur propose le concept
de proxémie spéculaire permettant de décrire
les relations entre le champ opératoire et le champ
de la représentation dans un champ de l’actuel. Il
présente alors différentes propriétés
de ce champ en fonction des conditions de sa virtualisation.
En conclusion l’auteur considère les apports et les
conséquences des médiations interactives dans
le cadre d’une intersubjectivité médiatée
et sur les paradigmes de l’individualisation auxquels introduisent
ces technologies de communication.
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